Billet d'humeur du 26/02/2024
J'entends très souvent cette expression "quand on veut, on peut", comme si tout n'était qu'une question de volonté. À chaque fois, quelque chose en moi se hérisse et pas que les poils... une question revient sempiternellement : pour vouloir, ne faut-il pas pouvoir ?
C'est une vraie question qui invite à la réflexion. Est-il possible de vouloir quelque chose lorsqu'on sait que l'on n'a pas les ressources de l'atteindre ? C'est en tout cas l'approche proposée par la philothérapie.
Je n'ai pas la réponse et je pense que c'est une question de point de vue. Cependant, j'observe que nous n'avons pas toujours les moyens de faire ce que nous voulons et que cette injonction "quand on veut, on peut" peut s'avérer très tyrannique pour l'individu qui va se juger sévèrement et se dévaloriser.
Personnellement, je n'ai pas le désir de gravir l'Himalaya et il est indéniable que je n'ai pas la condition physique pour le faire.
Est-ce parce que je ne peux pas le faire que je ne le veux pas ? Ou est-ce parce que je ne le veux pas que je ne m'entraine pas pour améliorer ma condition physique ? Question de point de vue...
Je préfère de loin celui qui est le plus doux pour moi. Et vous ?
Pour finir par un sourire, explorons l'œuvre d'Annie Cordy, qui met tout le monde d'accord sur cette question dans sa chanson, "La bonne du curée" qui confirme qu'il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir : "J'voudrais ben, ouin, ouin, ouin, mais j'peux point, ouin, ouin, ouin !"
NB. Tout ce que je partage sur ce blog s'appuie sur la recherche de ressources documentées. Toutefois, la manière dont je m'appuie sur ces ressources et les perçois n'est que mon point de vue et ne constitue en aucun cas une vérité absolue.
Il a tout compris Shurik'N